The trip

3 mois de voyage avec au programme le sud de la Thaïlande, Singapour, un petit tour en Malaisie puis le Cambodge, le Vietnam du sud au nord, le Laos et pour finir le nord de la Thaïlande jusqu’à Bangkok notre point de départ.

lundi 21 décembre 2015

Ko Samet

La fin du voyage approche mais dans notre liste de lieux a visiter il ne nous reste que Bangkok et on a un peu plus d'une semaine a y passer ce qui nous parait long. On décide finalement de faire un dernier saut en bord de plage pour profiter une dernière fois des eaux chaudes thaïlandaises.
Notre choix s'est porté sur Ko Samet, facilement accessible depuis Bangkok.
Une grosse demie journée de bus, une nuit à Ban Phe et un peu de bateau, on arrive enfin sur l'ile tant attendue. Cette ile est la destination vacance et week-end des bangkokiens qui ont les moyens. Au nord de l'ile se trouve la vile qui n'a rien d'exceptionnelle. C’est même plutôt moche. Il faut descendre plus au sud pour accéder aux complexes résidentiels et aux plages. Pour ça il faut payer un droit de passage. Étrangement on ne nous demandera rien. Peut être est ce du au fait qu'on soit passé à pied et non en taxi comme beaucoup. Il fait chaud, très chaud, marcher avec les sac est vitre éprouvant. Mais les prix des logements étant plutôt cher pour un confort très spartiate, il nous faut continuer à descendre au sud. On finira par trouver un logement à 500bats/j en faisant beaucoup de concessions sur le confort!
Pour deux nuits on survivra. On profitera de la plage, des couchers de soleil et des soirées. Mais malheureusement, quelque chose viendra un peu gâcher notre court séjour... les moustiques sandfly.
 

jeudi 4 juin 2015

Ayutthaya

Logé chez des gens très sympa avec lesquels on communique par le langage des signes, après le petit déjeuné et la location d'un scooter on se lance a la découverte des ruines de la ville. Elles sont éparpillées un peu partout, il nous faut donc un moyen de locomotion.
place aux photos.

mercredi 3 juin 2015

Bus

La, je devrai parler d'Ayutthaya mais non, ça sera pour le prochain poste. Je vais plutôt vous raconter la fin de notre trajet en bus.
Dans notre bus de seconde classe très confortable (pour de vrai) les kilomètres s'enchaînent dans le confort. Par la fenêtre, les montagnes laissent place à une grande plaine rizicole. Un peu comme au Vietnam mais dans des proportions moindres. Le vert flashy du riz est toujours aussi agréable à regarder. De temps en temps le bus fait de courts arrêts pour prendre/déposer des passager le long de l'autoroute que nous empruntons. Nous on va dans la grande ville d'Ayutthaya et on a repéré que le terminal de bus était en plein centre de la ville non loin des ruines que nous souhaitons visiter.
Plus on s'approche de notre destination, plus le ciel se charge. Il arbore des couleurs orange et noire...
Puis le bus s'arrête de nouveau et le chauffeur nous annonce "Ayutthaya Ayutthaya".
Aïe, à peine le temps d'attraper nos sacs et nous voilà au bord de l'autoroute un peu au milieu de nul part.
Heureusement il y a des moto taxis mais vu le ciel il est hors de question de partir maintenant. Ça sent la douche imminent. Un suisse est dans le même cas que nous et lui aussi aimerai bien rejoindre le centre ville. Un thaï s'avance vers nous et nous propose de nous déposer avec un pickup plutôt qu'en moto taxi. Il nous demande 300 baths (pour 3) pour les 5 km qu'il nous reste a parcourir, ce prix est complètement délirant. Il faut savoir que les 6 heures de bus coûtent un peu plus de 200 baths par personnes. On essaye de négocier, mais il reste ferme. C'est pas grave on a l'habitude, je décide de m'avancer un peu le long de la route pour voir si je trouve une alternative. Il se met à hurler un truc incompréhensible. Puis un bus s'arrête, on lui demande s'il va au centre, pickup man se met de nouveau à hurler "ils vont tous à Bangkok, vous ne trouverez rien, après 18h il n'y a plus de bus pour le centre". Ce mec commence vraiment à nous gonfler, il est hors de question qu'on lui lâche un centime! En plus ça nous coûterait presque moins cher de faire un aller retour Bangkok que de monter dans son pickup.
Puis, gros coup de tonnerre, le vent se lève et on a à peine le temps de se mettre à l'abrit que des trombes d'eau nous tombe dessus. A l'écart de pickup man, on le voit tout content entrain de baratiner le suisse...
De toute façon, la il pleut tellement qu'il est hors de question de faire ne serait ce qu'un mètre en dehors de notre abris.
Le temps passe, il pleut toujours et encore. Ça fait maintenant une heure que nous attendons patiemment que ça passe, la nuit s'est installée. On contemple les véhicules passer, les bus déposent des locaux qui viennent profiter de l'abrit le temps que le pickup familial vienne les récupérer.
Puis on remarque qu'il est possible, aussi étonnant que cela puisse être, de traverser l'autoroute à pied.
Je me dis que si on y arrive, on aura à marcher un kilomètre maximum pour arriver sur l'artère principale qui mène à la ville et de la on devrait bien arriver à trouver un tuk tuk ou un truc dans le genre.
L'autoroute en question est quand même un 2x4 voies doublée d'une contre-allée de 3 voies. En plus de ça l'eau s'est accumulée sur la route. Quand les camions passent, l'eau vole à plusieurs mètres de hauteur.
La pluie se calme. Le suisse nous a rejoint et approuve notre idée. Nous sommes prêt a nous lancer, quand un thaï surgit de je ne sais trop ou (déposé par un bus certainement) nous rejoint. Il a aussi prévu de traverser la route pour récupérer son scooter stationné de l'autre côté. Le suisse lui parle de notre cas et par chance il parle anglais. Il nous confirme bien qu'on peu traverser, pour lui ça semble normal, et nous invite à le suivre. 1, 2, 3, 4 sprints plus tard, avec les sacs sur le dos, on est de l'autre côté avec les pieds mouillés. C'est que par endroit il a bien 10 cm d'eau sur la route. Mais pickup man nous a suivi. C'est qu'il est entrain de voir ses proies lui échapper!
Après un conversation musclée avec le thaï qui a décidé de nous aider et qu'on lui ait expliqué qu'on préférait marcher jusqu'à la ville que de payer son prix exorbitant, il finira par faire demi-tour en nous souhaitant ironiquement bonne chance pour faire sous la pluie les 7km qui nous séparent du centre ville.
La je crois que nous avons tous retenu notre envie de lui dire ce que l'on pensait de lui.
Bref, on continu à suivre notre ami thaï, celui ci récupère son scooter puis, tout en le poussant, nous montre le chemin vers la route principale. A la vue d'un tuk tuk, il enfourche son scooter et part le stopper. Nous voilà donc avec un moyen de transport, yes on est sauvé!
Sauf que le conducteur de tuk tuk doit être de la même famille que pickup man. Notre ami thaï entame les négociations en proposant 100 baths, ce qui est grassement payé. Mais tuk tuk man ne l'entend pas de cette oreille. Il fait signe à notre ami thaï de ne pas se mêler de la négociation. Et nous demande 200 baths. Après négociation on est arrivé à 120 baths. On remercie bien notre amis thaï et embarquons dans notre carrosse. 2h après que le bus de Sukothaiy nous ait déposé, nous arrivons enfin à destination. Il aura fallu au total 8h pour faire 330km...
Voilà pourquoi on aime pas les taxis, tuktuk et autre transporteurs indépendants. Ils passent constamment leurs temps à essayer de nous arnaquer et préféreront ne pas réaliser une course plutôt que d'accepter qu'un touriste paye le vrai prix.

mardi 2 juin 2015

Sukhothai

Après 6h de bus on arrive à Sukhothai new city ( la ville normale en fait) en fin d'après midi. La ville est assez moche/sans charme par rapport à ce qu'on a eu l'habitude de voir. Les touristes ont l'air aux abonnés absents, les logements sont chers... 


On souhaite juste visiter les ruines et repartir le lendemain vers notre prochaine destination. On s'organise alors. Les ruines sont à 12 km et dans le guide ils conseillent de visiter le site à vélo/véhicule ... du coup on se met à la recherche d'un scooter! Mais les seuls que l'on trouve sont beaucoup trop chers pour notre budget. Tant pis! On prendra le mini bus local. On décolle très tôt pour ne pas souffrir de la chaleur et échapper aux éventuelles hordes de touristes asiatiques! Arrivé sur place on se rend très vite compte qu'on peut faire le tour du site principal à pied sans problème.
On s'attardera à prendre des photos du Wat Mahathat. A 7h la lumière est au top pour éclairer la briquette toulousaine! Et oui les temples sont en briquettes rose qui ne sont pas sans nous rappeler la maison! On se contente du site principale, au milieu d'un parc de verdure bien entretenu. Les sites secondaires nous semblent trop insignifiant par rapport à leurs prix. On part au moment ou les groupes de touristes commencent à arriver, ouf on aura eu presque eu le parc pour nous tout seul.
On enchaîne directement avec un bus direction Ayutthaya situe à 80km au nord de Bangkok. On part juste au moment où la pluie arrive, on y aura échappé aujourd'hui...






jeudi 28 mai 2015

Chiang Mai... Un cirque géant.

Sur le net et lors de rencontres de voyageurs on parle souvent des différences entre le nord et le sud de la Thaïlande. Le sud c'est la plage et l'affluence de vacanciers qui sont la pour 3 semaines tout au plus. On y trouve donc tout un tas d'attractions, plus ou moins sensationnelles, pour les distraites comme il se doit. Au nord on parle plus de Thaïlande authentique avec pour capitale touristique Chiang Mai. Nous ne sommes pas tout à fait de cet avis. A Chiang Mai on retrouve les mêmes vacanciers que dans le sud. Ils sont la pour se divertir et faire la fête. Du coup la ville répond complètement à leurs besoins.

Pour pouvoir être autonome, une fois de plus nous avons louer un scooter. C'était peut être pas une grande idée car la saison des pluies (chaudes) ne nous a pas épargnée cette fois. Heureusement que la chaleur de ce mois de mai nous a permis de sécher vêtements et chaussures rapidement. En se promenant autour de Chiang Mai on comprend vite que se sont développés une multitude de mini parcs d'attractions à thèmes. Les tigres, les serpents, les crocodiles, la ferme aux insectes/orchidées,l'école des singes, ... et bien sur le plus couru de tous, les éléphants. Pour ce dernier il se pratique des prix très variés allant de 400 bath (12€ pour un tour de 20 mins ) à plus de 4000 bath (120€). On a beaucoup hésité à rendre visite aux pachydermes. Comment sont il traités ? Visiter un camp c'est en quelque sorte encourager le système d'exploitation financière de ces animaux et certainement les dérives qui vont avec.
On décide finalement de se rendre au très connu Maesa Eléphant Camp. Il nous aura fallu deux tentatives car la première fois la pluie a eu raison de notre volonté. Arrivé tôt à 8h du matin (heure du premier show) on nous explique que pour pouvoir voir le show il va nous falloir attendre 9h40 car nous ne sommes que deux. Cool, le parc pour nous tout seul. On achète les billets (200 + 200 + 800 baths, 36€ à 2) pour faire un tour à dos d'éléphant et rentrons dans le parc. Rapidement une horde de touristes asiatiques débarque. En attendant 9h40, on profite de notre petite balade de 20 min à dos d'éléphant. Contrairement à ce qu'on a pu lire, il n'ont pas de plaies liées à des maltraitances. Ils ont l'air en bonne santé mais se trainent des chaines et ont en permanence un bonhomme sur la tête qui tient un bâton avec un crochet au bout pour les diriger. On se doute bien qu'il y a mieux comme vie d'éléphant. La balade, rien de magique. C'est plus pour dire on l'a fait. Ils se contentent de faire le tour du parc, tous se suivent, ça tient plus du tour de manège. Bon vu que c'est pas ce qu'il y a de plus confortable, on est content de descendre. 2 min de repos, pour notre éléphant, et de nouveaux touristes sont sur son dos. Pour patienter en attendant le show l'attraction consiste à acheter des bananes et à les donner à des éléphants enchaînés en rang d'oignons. On peut aussi se faire prendre en photo avec eux moyennant finance bien sur...les chinois se pressent en masse tout en hurlant, c'est vraiment la foire...on décide d'aller voir la "nurserie" qui est excentrée de l'entrée principale. Et là personne! On a pu se marrer un peu tout seuls avec un éléphanteau et sa mère. Enfin arrive l'heure du show. J'avoue que c'est assez impressionnant de les voir jouer au foot, au basket, au fléchette ou encore empiler d'énormes troncs en bois. Mais le plus impressionnant est certainement de les voir peindre des tableaux avec leur trompe. Maud est moins de mon avis... le côté asservissement/aliénation et je tire sur ton oreille avec un crochet et tu fais tout se que je dis lui pose problème.


En tant que bon vacancier nous somme aussi aller voir le Tiger Kingdom et une ferme au serpents. Dans le premier on peut aller caresser des tigres de toutes tailles dans leurs cages. Nous on a choisi les tout petits (3 et 5 mois) qui sont déjà pas si petits et les adultes. On rentre dans la cage avec un dresseur et en les approchants pas dernière on peut s'assoir à côté et les caresser. Il sont assez indifférents à notre présence. Les petits sont tout de même plus joueurs et vifs que les gros. Ils ont les griffes épointées comme Stitch ;-) Le gros eux ne bougent pas, on se demande s'il ne sont pas un peu shootés, bien que le centre affirme que non.


Pour les serpents on s'est arrêté au hasard au bord de la route car il s'était mis à pleuvoir. Un fois l'entrée payée on se retrouve que tous les 2 au milieu de cages passablement rouillées et déglinguées ! Ça semble même à moitié abandonné. Puis un mec vient nous chercher pour nous faire un show rien que pour nous. Un autre mec a sorti 2 cobras qu'il a ensuite posés sur la piste, puis a commencé à les taquiner. Eux essayaient de le mordre. On s'est dit, super mais comme ils ont du retirer les crochets il ne risque rien. Mais en fait non, ils avaient bien tout ce qu'il faut pour le mordre, il lui a même fait cracher du liquide dans un pot (alors venin ou pas venin? on sait pas trop). Là, on a compris qu'ils étaient un peu foufou et qu'on allait certainement voir de très très près ces petites bestioles. Ça n'a pas manqué, on s'est retrouvé, chacun son tour, avec un python autour du cou. Y'a même un serpent sauteur qui a mordu Maud, enfin son pantalon. On sait pas trop si c'était vraiment prévu dans le show... Bref un moment à sensations fortes d'autant plus qu'au dessus des gradins se tenait une pancarte ou était écrit qu'ils n'étaient pas responsables en cas de problème avec les serpents.


Après notre première tentative infructueuse pour aller voir les éléphants à cause de trop fortes pluies, on est aller voir des ateliers d'artisanat local à l'est de la ville, dont notamment une fabrique d'ombrelles en bois/papier et un atelier de poterie. Dans les deux tout est fait à la main et on peut se balader à notre guise parmi les travailleurs (ça faisait floc floc floc quand on marchait, on était trempés jusqu'aux os...). On a aussi vu des ateliers bidons dont leur seul but est de vendre des chinoiseries aux touristes venus en bus (soie, jade, ...). On s'aperçoit vite que le tourisme de masse est omniprésents dans la région, difficile de trouver de l'authenticité.


Sinon la ville en elle même est assez sympa, la vieille ville est un gros carré borde d'eau certainement fortifié dans le passé, mais aujourd'hui il ne reste presque rien du mur. On y trouve pas mal de temples dignes d'intérêt. 


Les étroites ruelles à l'intérieur permettent de se balader dans un environnement presque exempt de voitures. Mais le soir venue, la ville se transforme. Les bars poussent le son à fond et contrairement au Vietnam ils ont la permission de minuit.
On y trouve aussi un night bazard ou on peut acheter de l'artisanat mais surtout des saloperies chinoises vendues pour de l'artisanat. 


Normalement dans les night bazard il y a toujours un coin avec de la nourriture de rue pas cher, mais comme il est fréquenté uniquement par des touristes, le concept a quelque peu disparu. Enfin on peut toujours manger mais c'est cher.
Le nord de la Thaïlande est habité par de nombreuses ethnies dans le même style que le nord du Laos ou Vietnam. Mais il y a une ethnie particulière, les Karens ou femmes girafes, venue du Myanmar voisin. Pour les voir, il faut aller dans un village ethnique. C'est ce que nous avons fait toujours en scooter. Mais à l'arrivée, situé dans la zone des parcs pour touristes entre les éléphants et les singes, on est pris d'un doute. Non, il ont pas fait çà... Si si, exactement comme pour les éléphants, il faut payer l'entrée au village (cher qui plus est! 500 baths soit 15€), qui ressemble plus à un gros marché à touristes qu'un village ethnique. Une sorte de zoo humain en quelque sorte. Du coup on a fait demi tour.

Bref, ces 3 jours sur place furent intéressants, on aura pas fait de trecks à cause de la météo trop mauvaise (la ville est entourée de montagne qui concentre les nuages en cette saison) mais il ne faut pas s'attendre à voir la vie authentique de la Thaïlande. Pas ici tout du moins.

mercredi 27 mai 2015

Chiang Rai

Fini le bateau, on reprend le bus pour Chiang Rai. Faut dire que circuler en bus en Thaïlande n'a vraiment rien avoir avec le Laos. C'est plutôt rapide et confortable, même en prenant le bus local.
On s'arrête à Chiang Rai essentiellement pour voir le temple Wat Rong Khun. Un temple assez récent (1997) mais qui n'est pas vraiment fini. Ce temple n'est pas comme les autres, ils ont un peu craqué ! Tout blanc, incrusté de miroirs, en le voyant pour la première fois on s'arrête net en se demandant "qu'est ce que c'est que ce truc". Pas de descriptions les images parlent d'elles même.


Ce qu'on ne voit pas sur les images c'est l'intérieur (photos interdites). Une grande fresque représente Bouddha au dessus de Nagas. Jusque la rien d'anormal. Sauf qu'en dessous on trouve une sorte de représentation du monde actuel avec pleins de super héros (Superman, Batman, Neo de Matrix, Terminator, ...), l'univers Starwars avec les vaisseaux et Dark Vador, un Mignon (moi moche et méchant), Harry Poter... Il y avait même Angry Bird. On dirait que les dessins de cette fresque ne cessent d'évoluer car des peintres étaient à l'oeuvre lors de notre passage.

Comme on a loué un scooter, une fois de plus, et qu'il nous reste une bonne partie de la journée, on se lance dans l'exploration du nord tout proche de la frontière avec Myanmar (Birmanie). Après 10 min de routes il se met à pleuvoir. On s'arrête, s'équipe de nos kway, et tout en contemplant le ciel on s'interroge. On y va, on y va pas... Les locaux, eux, ne font aucun cas de la pluie. Aller on fonce. Au bout de 2 min on est trempe mais au final c'est plutôt agréable. On a moins chaud et on est très loin d'avoir froid. Il pleut chaud! La pluie s'arrête rapidement et 20 min plus tard on est de nouveau tout sec !
Notre première arrêt après quelques kilomètres de routes de montagne en super état (ça change du Vietnam) est Mae Salong. C'est une sorte de Phongsaly mais très touristique. Ça doit pas être la saison car on n'en a pas vu beaucoup, mais les infrastructures sont bien la. On retrouve le monde du thé. Des champs verdoyants de petits arbustes bien taillés. On assistera même à une récolte aux méthodes bien éloignées de celles pratiquées au Laos. Les hommes avec une sorte de taille haïe thermique s'occupent de la coupe des feuilles. Les femmes, elles, de les mettre dans des sacs. 


On décide de continuer notre route vers le nord et Mae Saï en passant par Doi Tung. La route toujours en bon état est comme en train de se faire manger par la forêt. A de nombreuses reprises il a fallu baisser la tête pour passer sous les branches/feuilles. On reste un peu déçu de cette portion car la végétation bouche pas mal la vue. En arrivant près de la frontière birmane, on tombe sur des check points militaires. On sent bien que cette zone est un peu tendue. Les militaires ont des barricades faites de sac de sables... Mais c'est cette portion qui offre la plus belle vue sur les reliefs birmans et de l'autre côté, sur la vallée thaïlandaise. 


Le retour se fera sans encombre par la super highway. Juste la pluie qui lors des derniers kilomètres est venue perturber notre planning nous obligeant à faire quelques arrêts supplémentaires et à arriver de nuit. Super on aura réussi à faire 225 km en une journée, un exploit si on compare notre vitesse moyenne de déplacement à celle du Vietnam !
A présent direction Chiang Mai! 8h de bus pour 220 km, n'y aurait-il pas un problème ? Si on a misé sur le mauvais cheval...on a pris un bus local qui s'arrêtait dans chaque villes et qui a fait un gros détour de + 100 km...